Mibu Destiny

Kikou ! Voici quelque chose que je n'ais pas encore mis sur les autres fotos !!!! C'est mon premier livre. Aujourd'hui il est finit, sf que tte mes Beta lectrices travaillent dessus afin de virer ttes les fautes d'ortho. Cependant, cette version n'est pas encore corrigée (mon exemplaire imprimé pour correction n'étant pas encore revenu ! ^^) Je vous le met tout de même... Vous y retrouverez de nombreux personnages d'autres mangas ! Ma chère Chris. Théoriquement, je devais te l'offrir dans sa version livre pour noël mais le temps me manque... Tu pourras lire un de ces 4, les derniers chaps que tu n'as pas eut !^^
Bonne lecture ! ps: Chaque chap sera divisé en 2 vu leur longueur


Chapitre 1 : Prophétie (Part 1)

Un léger froissement la fit sortir de ses rêves et le froid du petit matin glissa sur son visage en emportant des mèches blondes dans le vent. Elle resta quelques secondes immobile, savourant ce moment de paix puis, ouvrit les yeux. Devant elle se dressait une magnifique forêt de chênes centenaires, que le soleil déjà haut dans le ciel illuminait de mille couleurs. Au loin elle pouvait entendre le chant des cascades, dont la brise lui apportait quelques gouttelettes fraîches. Elle battit des paupières pour chasser les dernières traces de sommeil puis se tourna sur le dos. Elle contempla le ciel d’un bleu pur et distingua des nuages lointains. Ce n’est qu’au bout de plusieurs minutes seulement qu’elle se rendit compte que quelqu’un l’observait. Kâra tourna légèrement la tête sur le côté et entrevit des chaussures. Elle leva son regard brillant sur les deux étrangers et découvrit avec stupéfaction son père et le jeune mage Yuki. Minoru la regarda avec tendresse et s’agenouilla à côté d’elle.
_ Elle est réveillée ? Demanda Yuki.
_ Oui, souffla Minoru. Bonjour Kâra.
_ Bonjour père. Quelle heure est-il ? Interrogea-t-elle.
_ On approche de l’heure de la licorne ma fille.
Kâra se leva brusquement et s’assit sur sa couchette, repoussant sa couverture avec les genoux. Ses longs cheveux dorés se répandirent lentement sur le sol tandis qu’elle s’étirait.
_ Quoi ! 10 h déjà ?
_ Et oui mon enfant. Le visage de Minoru redevint soudain sérieux. Kâra, le Mage voudrait te parler.
Kâra pencha la tête sur le côté et jeta un regard derrière son père. Les deux yeux verts de la jeune fille se posèrent sur le Mage et cherchèrent celui du Maître. Celui-ci s’avança et rompit le silence.
_ Dis moi Kâra, quel âge as-tu maintenant ?
_ Je viens d’avoir 17 ans, pourquoi ?
_ Et depuis combien d’année es-tu ici ?
_ Sept ans, je suis arrivée ici pour mes dix ans. Mais pourquoi toutes ces questions ?
Le regard pénétrant de son père la dissuada des poser d’autres questions. Elle baissa la tête pour l’éviter et repoussa quelques mèches ambrées qui s’attardaient sur son visage puis finalement, voyant que son père et le Mage s’étaient éloignés, se leva. Yuki lui jeta un regard en biais. Tout en écoutant Minoru d’une oreille distraite, il contempla Kâra.
C’était une jeune fille d’une grande beauté et d’une élégance distinguée. Elle évoluait dans l’air avec souplesse et chacun de ses gestes étaient gracieux. Sa tunique de lin blanc épousait parfaitement son corps svelte et musclé. Il apercevait le creux de son dos et la courbe de ses hanches sous le tissu fin. Une cascade de cheveux cuivrée ondulait jusqu'à ses chevilles et volait dans le vent frais. Yuki croisa une fraction de seconde le regard de Kâra puis détourna la tête avec regret quand Minoru l’interpella.
Kâra, quant à elle, continuait de fixer le Mage, mais ses cheveux qui volaient dans le vent la gênait. D’une main agile et experte, elle attrapa sa longue crinière et entreprit de les natter. D’où elle était, elle voyait son père et le Mage discuter, mais elle ne parvenait pas à entendre leur conversation. Pourtant, elle remarqua que son père semblait contrarié et de mauvaise humeur. Yuki, lui, semblait parfaitement détendu et serein comme à son habitude. Elle reporta son attention sur sa natte et s’empara du ruban de soie rouge autour de son poignet pour le nouer à la fin de sa tresse. Lorsqu’elle la lâcha, celle-ci fouetta l’air mais Kâra n’y prêta pas attention. Car son père et le Mage revenaient vers elle. Elle lissa rapidement sa tunique et s’approcha des deux hommes.
_ Kâra, commença le Mage. Que veux-tu faire lorsque tu ne sera plus une Padawane ?
_ Et bien, je veux entrer au Ryûgû. En tant que prêtresse d’Argent.
_ Une Liseuse ! Continua le Mage. Mais de quel Ordre ? Liseuse de Rêves, d’Etoiles, de Signes ou de Cartes ?
_ Je ne sais pas. J’hésite entre Liseuse de rêves et Liseuse d’Etoiles.
_ Je vois. Il te restes encore quelques années pour choisir. Mais de toute façon, tu n’ignores pas que pour devenir prêtresse d’Argent, il faut passer une épreuve.
_ Oui, en effet. Je sais aussi que c’est vous qui décidez de la date de l’épreuve.
_ C’est exact Kâra.
_ Où voulez-vous en venir Maître, intervint Minoru.
_ Et bien, je crois que le moment est venu. Kâra, je voudrais que tu ailles te changer. Demande aux deux prêtresses d’Or de t’aider à revêtir le tenue de cérémonie.
En entendant les derniers mots de Yuki, Minoru étouffa son cri et serra les poings. Quant à Kâra, son cœur fit un énorme bond dans sa poitrine. Elle sentit le sang affluer dans ses veines et cogner contre ses tempes. Elle regarda avec émotion son père et une lueur de fierté traversa ses prunelles vertes. Mais sa joie fut de courte durée car son père ne semblait pas du même avis qu’elle.
_ Quoi ! Il n’en est pas question.
_ Mais père. C’est ce que je désire depuis longtemps, répliqua-t-elle d’une voix douce.
_ Non, tu es trop jeune, renchérit Minoru. Yuki, c’est impossible.
_ Il est temps Minoru. Elle est assez mûre.
_ Je ne suis pas du tout d’accord avec vous. Je suis son père et je la connais. Elle n’est pas prête. De plus, les novices passent généralement cette dure épreuve à 19 ans.
_ Minoru ! Je comprend votre peur, mais il est temps. Je sais que ce n’est encore qu’une Padawane, mais j’ai confiance. Kâra, s’il te plais, fais ce que je t’ait dit. Va vite voir les prêtresses. Je veux qu’à l’heure d’Amaterasu, tu sois prête. Retrouves-nous à la grotte des Kamis.
_ Oui.
Kâra hocha la tête avec un immense sourire.
_ Minoru, venez avec moi, je voudrais vous parlez ! A tout à l’heure Kâra.
La jeune fille resta un moment encore dans la prairie. Elle regarda les deux hommes s’éloignés, immobile, malgré le vent froid qui
courait sur ses bras nus. Elle fixa Yuki. Agé d’une vingtaine d’année, Il était grand et mince, le port noble. Ses cheveux argentés, presque blancs attachés en queue haute, et ses yeux gris métal lui donnaient l’air sévère pourtant, c’était un homme d’une grande douceur et d’une générosité sans égal. Kâra était éperdument amoureuse de lui, mais elle n’arrivait pas à savoir les sentiments de son Maître à son égard. A chaque fois que la conversation devenait plus intime, il changeait de sujet ou prétextait avoir une réunion avec le Conseil d’Odin et s’enfuyait.
Une mince pluie fine se mit à tomber, sortant Kâra de sa torpeur. Elle secoua énergiquement la tête et partit en courant vers le Ryûgû, le Palais du Dragon des prêtresses d’Or. Il lui fallut une bonne quinzaine de minutes pour y parvenir. L’entrée du jardin était bordée par de ifs centenaires qui protégeaient l’endroit. La Résidence du Dragon se tenait en arrière, juste après un jardin luxuriant. Kâra franchit le seuil et entra. Aussitôt, un sentiment de bien être l’envahit. Elle passa sur de magnifiques passerelles rouges et ors qui enjambaient des torrents. Elle eut le souffle coupé en voyant le Palais. Des toits ouvragés, comme ceux d’un Château Royal, dépassaient la cime des arbres. Incontestablement, le merveilleux Palace était une œuvre de l’homme, mais conçu avec le soucis constant d’épouser la nature et le respect de la terre en faisait certainement un lieu propice aux divinités. Kâra quitta le jardin pour une agréable allée pavée qui sinuait vers la porte.
Lorsqu’elle frappa , une prêtresse d’une quarantaine d’année, vêtue d’un kimono doré lui ouvrit. Kâra remarqua derrière des mèches violette deux petits croissants de lune tatoués sur le front. Le plus petit était argenté, et le deuxième, légèrement au dessus et plus gros était doré. Elle même portait un croissant cuivré, mais il n’était pas tatoué puisqu’il n’était pas encore définitif. La prêtresse d’Or l’accueillit chaleureusement avec un grand sourire et l’invita à enter sans poser la moindre question.


A suivre...

Ps 2 : Si vous voyez que des noms ou lieux ne conviennent pas c'est simplement parce que je les ai changer plusieurs fois et que j'ai pu en zapper 1 !!
Je dirais aussi un grand merci à Sempaï qui a commencée à me le corriger !

Je te lavais pas renvoyer celui la ???

Ca me fait penser qu'il faut que je te passe la suite depuis le 5. je vais m'y atteler !

En tout cas, j'adore ton histoire !